A partir de mai 2018, 126 défaillances techniques pourront déboucher sur une interdiction de circuler.
Tous les deux ans à partir de la quatrième année de circulation, les véhicules particuliers de moins de 3,5 tonnes doivent se soumettre à un contrôle technique. 10 fonctions sont testées pour les véhicules essence ou diesel, allant du freinage à la direction, en passant par l’éclairage ou encore les équipements (ceintures de sécurité, sièges, klaxon, etc.). Au total, 124 points sont vérifiés. 196 défauts obligent l’automobiliste à effectuer une contre-visite dans les deux mois.Contrôle technique : en 2018, les sanctions seront plus dures
Mais à partir de mai 2018, un nouveau contrôle technique entrera en vigueur et les sanctions seront plus sévères, d’après Auto Plus. Cette réforme fait suite à une directive européenne de 2014 visant à une harmonisation du contrôle technique au niveau de l’Union européenne.
Vers une immobilisation immédiate du véhicule
Principale nouveauté : 126 défaillances techniques vont déboucher sur une interdiction de circuler immédiate. Motif : le véhicule pourrait constituer un danger immédiat pour la sécurité routière ou avoir des conséquences environnementales.
Parmi les défaillances qui entraîneront l’immobilisation du véhicule figurent :
des étriers de frein en mauvais état ;
des feux de stop hors service ;
un impact de 5 centimètres sur le pare-brise ;
des pneus usés.
Si un de ces défauts est relevé sur votre véhicule, vous recevrez une vignette qui vous permettra de circuler une seule journée. Le temps de vous rendre chez votre garagiste pour effectuer les réparations. Car passé ce délai de 24 heures, vous ne pourrez plus utiliser votre voiture, sous peine d’un PV à 135 euros.
Les différents changements
Avant 2018 Après 2018
10 fonctions testées systématiquement :
Identification, freinage, direction, visibilité, éclairage/signalisation, liaison au sol, structure/carrosserie, équipements, organes mécaniques, pollution/niveau sonore.
2 fonctions testées uniquement pour les véhicules concernés : véhicules gaz ; véhicules électriques ou hybrides 9 fonctions testées :
Identification, freinage, direction, visibilité, feux/dispositifs réfléchissants et équipements électriques, essieux/roues/pneus/suspension, châssis et accessoires du châssis, autre matériel, nuisance.
124 points de contrôle 134 points de contrôle
254 défauts mineurs
qui ne justifient pas de contre-visite 150 défaillances mineures
196 défauts soumis à une contre-visite dans les deux mois
Vignette du contrôle technique valable deux mois 196 défaillances majeures
Vignette du contrôle technique valable deux mois
126 défaillances critiques
Vignette du contrôle technique valable 24 heures