Après la mort de sa fille, dont le corps calciné a été retrouvé mercredi dans un jardin du quartier londonien de Wimbledon, Patrick Lionnet est sous le choc. La police de Troyes lui a appris vendredi que Sophie, 21 ans, avait été victime d'un "homicide très violent
Plus d'une demi-heure à pleurer." Impossible pour ce père de contenir son émotion en découvant ce samedi matin la photo de "sa fille en première page" des journaux, confie-t-il au micro de TF1. Patrick Lionnet, originaire de Troyes, a appris vendredi à l'aube, presque en même temps que la presse, que Sophie, sa fille de 21 ans, avait été victime d'un "homicide très violent" et quelques plus tard "comment elle a fini".
Le corps calciné de la jeune Française au pair a été découvert mercredi dans le jardin d'une maison à Wimbledon, dans le sud de Londres. Le couple franco-algérien qui l'embauchait, Ouissem Medouni, 40 ans, et Sabrina Kouider, 34 ans, ex-petite amie d'une pop star irlandaise, a été mis en examen pour meurtre vendredi. "Je préfère garder le souvenir de ma fille que j'ai là, en train de sourire, que de savoir qu'elle a été carbonisée en petits morceaux", poursuit le père de famille. "Je n'ai même pas de mot. C'est pas horrible, c'est pas inimaginable. Je ne vois pas.
Ce qu'ils ont fait à ma fille, c'est inimaginable"
Patrick Lionnet aurait dû retrouver Sophie ces prochains jours. "Elle aurait dû rentrer (en France) lundi, mais malencontreusement, il lui est arrivé malheur", ajoute le père. Et de poursuivre : "Si jamais j'étais là-bas, il vaudrait mieux qu'on m'attache parce que, ce qu'ils ont fait à ma fille, pour moi c'est inimaginable."
La police britannique avait été alertée mercredi par des voisins, intrigués par une épaisse fumée, "un barbecue bizarre" en provenance de la propriété du couple. "Le corps était beaucoup trop brûlé pour procéder à l'identification de la victime. Une autopsie post-mortem sera réalisée en temps voulu", a-t-elle précisé.