JOUR J - Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche à 9 heures, alors que depuis le petit matin des centaines de Catalans s'étaient massés devant des écoles, collèges ou centres de sports pour participer à un référendum d'autodétermination. Ce vote, que Madrid juge illégal et a promis d'empêcher, est e plus grand défi pour le pouvoir central depuis 40 ans. Des tensions entre policiers et votants sont observées sur place.
La maire de Barcelone Ada Colau a adressé un message fort et dur à l'intention de Mariano Rajoy, chef du gouvernement espagnol : "Un président de gouvernement a innondé notre ville de policiers. Barcelone ville de paix, nous n'avons pas peur"
Le ministère espagnol de l'Intérieur justifie l'action de la police pour "se conformer à la loi de manière ordonnée", "sur ordre du juge". Le gouvernement espagnol a estimé que le référendum est illégal et a interdit son déroulement.
La police est entrée de force dans le centre sportif qui doit servir de bureau de vote au président régional de Catalogne Carles Puigdemont pour saisir les urnes.
La tension est de plus en plus fortes devant les bureaux de vote, alors que la police intervient pour bloquer leurs accès et s'emparer des urnes. Les premières échauffourées éclatent.